L’Udinese, un club sous les projecteurs
Souvent perçu comme un club peu en vue en Italie, l’Udinese peine à capter l’attention face à des géants tels que la Juventus, l’Inter Milan, le Napoli, l’AC Milan, la Roma ou l’Atalanta. Dans un championnat riche en histoire, le club de Giampaolo Pozzo évolue en retrait. Connue pour son approche de scouting astucieuse et sa capacité à mettre en lumière des jeunes talents pour réaliser des opérations rentables (comme ce fut le cas avec Rodrigo de Paul), l’équipe pourrait bien connaître une transformation sous la direction d’Andréa Sottil depuis 2022. Actuellement, l’équipe ne se contente pas de faire briller une seule étoile, mais se retrouve maintenant en 6e position, ayant réussi à défier des adversaires comme l’Inter, la Roma, la Lazio et l’Atalanta. Comme le FC Lorient en France ou le Clermont Foot 63, l’Udinese attire les passionnés grâce à la qualité de son jeu. L’équipe d’Andréa Sottil pourrait bien devenir la surprise du championnat d’Italie.
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Cette analyse repose sur un échantillon de 6 matchs, dont 4 ont été analysés en détail. Ainsi, les statistiques présentes doivent être prises avec précaution et mises en perspective dans une analyse à moyen terme. Les 4 matchs principaux sont ceux contre l’Inter, l’AC Milan, la Roma et Monza. Crédits photos : iconsport.fr. Les données proviennent de whoscored.com.
Contexte et historique de l’Udinese
Peu connu en France et peu médiatisé en Europe, l’Udinese a ouvert ses portes en 1896 et a eu l’honneur d’accueillir le légendaire « Pelé Blanc », Zico, durant deux saisons (1983-1985). Plus récemment, depuis les années 1990, il est devenu un club emblématique de la Serie A, après que Giampaolo Pozzo soit devenu président en 1986. Bien qu’aucun trophée majeur n’ait été ajouté à leur palmarès, le club reste attaché à une stratégie axée sur la détection et la promotion de jeunes talents, tout en se remémorant la période dorée d’Antonio Di Natale dans les années 2010, qui avait vu l’Udinese participer à plusieurs campagnes de Ligue des champions. Avec l’arrivée d’Andréa Sottil, un nouveau chapitre pourrait-il s’ouvrir vers des sommets et une qualification européenne ?
Andréa Sottil, un entraîneur de défi
Andréa Sottil est lui-même le résultat du scouting de l’Udinese. Ancien joueur dans les années 1990, il a occupé divers postes d’entraîneur dans les divisions inférieures sans jamais exceller. Il a toutefois montré sa capacité à redresser des clubs en danger ou à les propulser vers le haut. Bien que son passage à la tête d’Équipe professionnelle soit relativement court, il démontre déjà sa valeur en contribuant à un style de jeu prometteur et des résultats positifs.
Transition de jeu de l’Udinese
L’Udinese avec le ballon : un jeu dynamique
Alors que le schéma 3-5-2 a été exploré précédemment, le 3-1-4-2 de Sottil se distingue par son approche. Comme Urs Fischer, Sottil souhaite capturer la possession du ballon pour orchestrer des attaques à rythme variable. La diversité des nationalités de l’effectif, associée à une pyramide d’âge bien équilibrée, permet à l’équipe d’associer expérience et jeunesse. Des joueurs établis comme Roberto Pereyra et Gérard Deulofeu accompagnent les jeunes talents tels que Destiny Udogie et Beto. Sottil a créé une synergie qui permet à ses joueurs de s’exprimer pleinement.
L’importance de Gérard Deulofeu
Les performances de l’Udinese avec le ballon ne peuvent être dissociées du rôle central de Gérard Deulofeu. L’ancien joueur de la Masia, désormais pilier de l’équipe, a enregistré 6 passes décisives et 1 but en 10 matchs, montrant son impact sur le jeu. Sottil lui accorde la liberté nécessaire pour s’exprimer, ce qui le rend crucial pour l’animation offensive. En cas d’absence, l’absence de Deulofeu pourrait se révéler problématique pour la dynamique de l’équipe.
L’Udinese sans le ballon : une défense réactive
Sans le ballon, la priorité est claire : éviter que l’adversaire ne passe dans l’axe. Les milieux relayeurs jouent un rôle clé en aidant à la défense tout en soutenant les attaquants. Quand l’équipe est en désavantage, ils ralentissent l’attaque adverse pour se réorganiser. La force de l’Udinese se voit particulièrement lors des reconstructions d’attaque, où la communication et le positionnement sont primordiaux.
Leurs statistiques défensives montrent une bonne efficacité, avec 9.5 interceptions par match, se hissant au niveau des meilleures équipes. Toutefois, la vélocité des défenseurs peut parfois poser problème, comme lors du match contre l’AC Milan. Malgré une belle réalisation avec 1 but encaissé par match, le club vise une amélioration afin de maintenir sa cage inviolée.
Conclusion : l’avenir de l’Udinese
L’Udinese est-elle en passe de devenir le nouvel Atalanta de la Serie A ? Bien qu’il soit encore trop tôt pour tirer des conclusions, les signes positifs et le projet amorcé ressemblent de plus en plus à celui d’Atalanta. Un recrutement avisé, un public enthousiaste et un entraîneur ambitieux sont des éléments clés pour le succès du club. Cette saison, la composition de l’équipe semble solide malgré les pressions sur Deulofeu. Les joueurs semblent s’aligner avec les idéaux de Sottil, qui espère instaurer une longévité sur le banc semblable à celle de Gian Piero Gasperini à l’Atalanta. Quoi qu’il en soit, l’équipe incarne le courage, une qualité essentielle dans le football, et sous la direction d’Andréa Sottil, ils mettent tout en œuvre pour réussir.

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